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Expériences de Terrain

  • Réserve Biologique des Monts-d'Azur, Haut-Thorenc (France)

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Mon premier terrain s'est déroulé à la Réserve Biologique des Monts-d'Azur, en plein coeur des Alpes Maritimes (Sud de la France). Cette réserve d'environ 700 hectares comporte une zone clôturée de 350 hectares dans laquelle un troupeau de bison d'Europe a été réintroduit depuis 2005. L'espèce cohabite avec d'autres espèces animales comme le cheval de Przewalski, également réintroduit en 2005, le chevreuil Européen, le cerf élaphe, le sanglier, le renard roux ainsi que de nombreuses espèces d'oiseaux.

Cette période de terrain a été menée de Février 2013 à Avril 2013 et avait pour objectif de collecter des données comportementales sur les déplacements collectifs spontanés, le processus du leadership, l'utilisation de l'espace et la sélection de l'habitat par le troupeau. Les bisons étant supplémentés en foin l'hiver, j'ai pu prendre en compte l'influence potentielle des patchs artificiels de nourriture sur les patterns de mouvements et le budget d'activité des individus. Les résultats de cette étude ont fait l'objet de deux articles scientifiques, publiés en 2015 et 2016.

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En plus de mes recherches, j'ai eu l'opportunité de participer à de nombreuses interventions vétérinaires, à la capture d'animaux sauvages et à la préparation des transferts de bisons entre les réserves et parcs européens.

  • Parc National Prince Albert, Saskatchewan (Canada)

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Un autre de mes projets de recherche était d'étudier le bison des plaines d'Amérique afin de comparer le comportement social et le processus du leadership de cette espèce avec ceux du bison d'Europe. Ces connaissances sont intéressantes non seulement d'un point de vue fondamental, mais aussi pour les applications potentielles que ces conclusions laissent entrevoir dans la conservation et la gestion du territoire. En effet, comprendre comment une espèce donnée se déplace et utilise son territoire pourrait nous aider à développer des stratégies de gestion plus efficaces qui prendraient en compte à la fois les impératifs biologiques de l'espèce, mais aussi ceux de l'Homme. Dans ce contexte, mon objectif principal était de savoir si l'organisation sociale des bisons Américains et celle des bisons Européens étaient similaires ou non pour envisager le développement de méthodes communes de gestion des troupeaux.

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Pour répondre à cette question, je suis partie au Canada pour suivre une population de bisons des plaines dans le Parc National Prince Albert (Province du Saskatchewan, Canada). Ce Parc d'environ 387 000 hectares accueille une faune Nord-Américaine très riche telle que l'ours noir, le loup gris, l'orignal, le cerf de Virginie et beaucoup d'autres.

 

La session de terrain s'est déroulée de Février 2015 à Août 2015. La population de bisons du Parc National Prince Albert est exempte de toute intervention humaine (supplémentation en nourriture, clôtures...). Cependant, pendant la saison estivale, les individus investissent les terrains agricoles aux alentours du parc, terrains dans lesquels ils créent des dommages ; cette situation engendre des conflits avec les agriculteurs et les éleveurs locaux, contexte qui a motivé ces études canadiennes. 

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  • Parc National Zuid-Kennemerland, Kraansvlak (Pays-Bas)

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Pour confirmer mes conclusions sur les déplacements collectifs et le processus du leadership obtenues pour le troupeau de bison d'Europe des Monts-d'Azur, J'ai décidé de mener une seconde étude sur un autre troupeau, réintroduit en 2007 au Parc National Zuid-Kennemerland (Pays-Bas). L'aire dédiée aux bisons, appelée l'aire de Kraansvlak, a une superficie d'environ 330 hectares et est complètement clôturée. Elle abrite diverses espèces d'ongulés telles que des chevaux Konik,  des vaches rustiques Highland cattle, des chevreuils et cerfs européens, mais également des micro-mammifères, allant du renard roux aux rongeurs, ainsi que de nombreuses espèces d'amphibiens et de reptiles. Le paysage est tout aussi diversifié de part la mosaïque d'habitats qui le caractérise, allant des dunes de sable à la forêt de pins, en passant par les zones marécageuses.

La collection des données a été effectuée de Mars 2016 à Juillet 2016. Contrairement au troupeau des Monts-d'Azur, les bisons de Kraansvlak ne sont pas supplémentés par l'Homme; ce choix de gestion m'a permis d'observer des comportements plus naturels, mais également de comparer les résultats obtenus avec ceux des Monts-d'Azur. En raison de la petite taille du groupe (N = 14), la reconnaissance des individus a été possible, ce qui m'a également permis d'étudier le réseau social du groupe et l'influence des caractéristiques individuelles (age, dominance, ect...) sur le processus du leadership.

Deux papiers ayant trait aux mécanismes impliqués dans l'organisation des déplacements collectifs  ont été écrits, l'un d'entre étant dors et déjà soumis. Les données concernant l'utilisation de l'espace et la sélection de l'habitat du troupeau sont en train d'être analysées et feront l'objet d'un autre article. Enfin, des échantillons fécaux ont été prélevés pour intégrer à mon étude comportementale une composante physiologique, avec pour objectif de mettre en lumière un profile hormonal et alimentaire spécifique aux individus identifiés comme leaders. Cette dernière étude fera l'objet d'un quatrième article.

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En plus de mes observations, j'ai pris part à de nombreuses interventions vétérinaires, au recensement des populations de cerfs, à la capture d'animaux sauvages et à la préparation des transferts de bisons. J'ai également eu l'opportunité de participer à différents évènements au sein du parc destinés à présenter le projet "Kraansvlak" et les recherches effectuées sur le troupeau de bisons au public.

  • Google Scholar
  • ResearchGate

© 2017 by Amandine Ramos

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